Ce matin, comme chaque matin je me réveillais en douceur et me préparais aussi tôt pour aller faire mon footing matinal dans le quartier pour être en forme toute la journée. Maintenant que j'étais partis de New-York ma vie était différente, je n'avais plus à supporter le sarcasme de mes agents, je m'octroyais une pause bien mérité même si ma petite sœur me manquais et que je ne savais pas ce qu'elle faisait pouvait parfois m'énerver un peu mais je contrôlais et puis y avais mon frère qui était venu avec moi et ma sœur avait notre mère pour veiller sur elle. Mais j'avais opté de venir ici, à Bâton Rouge, pour changer d'aire, pour pouvoir prendre du recule je ne voulais pas rester plus longtemps à New-York, dans cette ville où règne le stresse, même si pour certain c'est une ville de rêve et que j'y tout de même assez attaché car j'y est grandis et c'est aussi là-bas que se trouve toute ma famille et mes amis.
Maintenant je me trouvais dans la cuisine et avalait un verre de jus d'orange et une tranche de brioche et hop ! C'était partit pour mon footing matinal. Je sortais et commençais à courir, je croisais quelque voisin mais comme je venais d'arriver dans cette ville, je ne connaissais pas grand monde. Je m’aperçus que le lacet d'une de mes chaussures c'était défait, je m'arrêtais donc et me baissais afin de le refaire. Je sentais une présence se rapprocher de moi, je relevais la tête et vu Amber, c'était une de mes voisines de Magnolia Wood, pour l'instant c'était la seule personne du quartier que je connaissais, mais c'était juste une connaissance comme ça.

« Salut Amber ! »

Je lui fis un signe de la main, c'était la seule pour le moment à m'avoir accueillit dans cette ville et je dois avouer que la solitude ce n'était pas vraiment mon truc, je détestais même, heureusement que mon frère était partit avec moi, tout les deux on se soutenais mutuellement et franchement je ne sais pas ce que je pourrais sans lui, il presque tout pour moi.

Ma nouvelle voisine me fixais avec un sourire sur les lèvres, elle resta un petit moment silencieuse l'ai d'une femme qui réfléchissait, je me demandais bien ce qu'elle pouvait penser, il était peut-être possible qu'elle ne se rappelle pas de moi, après tout j'étais nouveau ici et donc n'étais pas connue ou du moins on ne me reconnaissait pas et cela me faisais bizarre mais surtout du bien. Puis elle brisa ce silence pour me saluer en citant mon prénom mais en demandant si elle ne s'était ps trompé et que je me nommais bien Rylan, Amber avait l'aire angoissé et avait toujours ce petit sourire sur ses lèvres. De mon côté je rigolais, je trouvais ça très comique comme situation, quand je suis à New York il m'arrive de croiser des personnes qui m'interpelle pour savoir si j'étais bien Rylan Pitsburry, le mannequin et la jeune femme ne connaissais pas, ça me soulageais de savoir que je pouvais passer comme un inconnue ici, à Bâton Rouge.

« Oui, Rylan. » Rigolais-je encore avant de rajouter : « Ne le prend pas mal si je rigole, je veux pas te blésser. »

C'est vrai que je ne souhaitais pas la blesser après tout on venait à penne de commencer à faire connaissance et je ne voulais surtout pas commencer à avoir des ennemis dans cette ville qui était très sympa et reposante. Pour éviter que Amber prenne mal mon rire je lui souriais et je dois avouer que je ne savais pas trop quoi faire ni dire, quand je commençais à connaitre une personne au début quand je croisais celle-ci je ne savais jamais quoi dire mais avec le temps la conversation venant toute seule. Je me grattais le derrière du crâne comme j'avais l'habitude de le faire quand je me trouvais dans une situation qui ne me plaisais pas vraiment, quand j'étais gêné.

« Sinon, ça va ? »

Amber continua de sourire et je fini par faire de même quand elle me répondit qu'elle n'étais pas blesser et que je n'avais pas à m'inquiéter de cela en même temps ce n'était pas une gamine ou une fille qui s'énerve pour rien et qui énerve tout le monde enfin je le pense car après tout je ne la connais pas vraiment, ce n'est pas comme si c'était ma meilleure amie ou autre personne de très proche. Mais ma nouvelle voisine avait toujours ce petit air gêné tout comme moi d'ailleurs qui ne savait pas vraiment quoi dire à ce moment même de la mâtiné avec elle. Quand je lui demandais si elle allait bien la jeune femme me répondis que oui et me demanda à son tour comment ça allait le mannequinat, qu'elle ne m'avait pas depuis un certain moment.

« Moi qui pensais passer inaperçue c'est raté. » Rigolais-je légèrement avant de reprendre. « Eh bien j'ai décidé de faire une petite pause, de m'en éloigner un peu pour le moment. »

En venant ici, à Bâton Rouge, j'avais oser espérer que je pourrais passer pour une personne comme les autres, quelqu'un qui n'a pas commencer à travailler à l'âge de 16 ans pour défiler sur un podium portant des vêtement de créateur reconnue. Mais bon, il est vrai que j'avais étais bête de penser cela, mais je restais toujours bête de croire que ce serait la première et la dernière personne à me reconnaitre car je voulais faire une pause, une pause dans ma carrière et donc de ne pas parler de cela, mais bon ce n'était pas vraiment facile de garder ma passer secret. Puis je remarquais que mon IPod était toujours allumer donc je l’éteint et regarda Amber.

« Et toi, tu fais quoi dans la vie ? »